Abdou Diouf, Président de la République du Sénégal de 1981 à 2000
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Abdou Diouf

Abdou Diouf est né le 7 septembre 1935 à Louga. Après sa scolarité à Saint-Louis, il entame des études de Droit à la Faculté de Dakar, les poursuit à Paris et obtient le Brevet de l’Ecole Nationale de la France d’Outre-Mer (ENFOM) en 1960.

Abdou Diouf
Abdou Diouf

A 25 ans, Abdou Diouf commence une carrière de haut fonctionnaire et occupe aussitôt de hautes fonctions administratives. De 1960 à 1963, il est successivement directeur de la Coopération Technique Internationale, Secrétaire général du ministère de la Défense et Gouverneur de la région du Sine-Saloum. Nommé directeur de Cabinet du Président Léopold Sédar Senghor en 1963, puis Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal en 1964, il devient ministre du Plan et de l’Industrie de 1968 à 1970. Il est désigné Premier Ministre en 1970.

Abdou Diouf accède à la Présidence de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission du Président Senghor et est reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, 1988 et 1993.

En plaçant ses différents mandats sous le signe de la politique d’ouverture au multipartisme, la libéralisation progressive de l’économie et la décentralisation, il contribue à faire entendre la voix du Sénégal dans le monde et lutte pour une plus grande unité africaine. Il assume notamment les fonctions de Président en exercice de l’OUA (1985-1986 puis 1992) et Président en exercice de la CEDEAO (1991-1992).

A l’occasion des élections présidentielles de mars 2000, Abdoulaye Wade lui succède. Un haut fait de la démocratie sénégalaise porte sa marque lorsque le Président Abdou Diouf félicite son principal opposant pour sa victoire, favorisant ainsi une alternance pacifique vantée dans toute l’Afrique. Sa première mission en tant qu’ancien Président est de représenter son successeur à un Sommet panafricain.

Le 20 octobre 2002, Abdou Diouf est élu Secrétaire général de la Francophonie lors du IXe Sommet de Beyrouth et succède ainsi à Boutros Boutros-Ghali. Lors du Sommet de Bucarest, le 29 septembre 2006, il est reconduit dans ses fonctions pour quatre ans.