Discours du Président de la République à la réunion de haut niveau sur le thème « enjeux d'un développement durable du continent »
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Discours du Président de la République à la réunion de haut niveau sur le thème « enjeux d'un développement durable du continent »

Discours — 16 novembre 2016

Majesté,

Chers Collègues,

Mesdames, Messieurs,

Je vous remercie vivement, Majesté, pour votre hospitalité et pour l’organisation de cette rencontre sur les enjeux propres à l’Afrique dans le cadre de la COP 22 de Marrakech.

Le changement climatique en Afrique affecte particulièrement des secteurs clefs du continent : à savoir l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’écosystème, en plus de la déforestation et de l’érosion côtière.

C’est à ces différents niveaux qu’il nous faut agir, par des initiatives concrètes, pour relever le défi du développement durable dans nos pays.

D’abord au plan national, par le développement des énergies renouvelables, pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le Maroc nous en a donné un bel exemple avec la mise en service du projet NOOR I en février dernier à Ouarzazate.

Au Sénégal, nous venons également d’inaugurer deux centrales solaires de 20 MW chacune, en partenariat public privé. Et d’ici 2018, nous réaliserons sept autres projets, en solaire et éolien, pour un total de plus de 300 MW.

A cette date, la part des énergies renouvelables représentera plus de 30% de notre parc électrique, en tenant compte de l’énergie hydraulique.

Ce que nous attendons des partenaires, c’est de soutenir financièrement la réalisation des projets d’énergie renouvelables pour rendre leurs coûts de production plus compétitifs.

Une autre priorité qui me parait tout aussi fondamentale réside dans la lutte contre la désertification.

C’est l’objectif du projet continental de la Grande Muraille Verte, dont le Sénégal est l’un des promoteurs.

Il s’agit de freiner l’avancée du désert en reboisant toute la zone sahélo saharienne avec des espèces adaptées aux contraintes climatiques de cette zone aride.

Plusieurs pays y sont déjà engagés au plan national.

Mais il est important de mobiliser davantage les d’efforts à l’échelle continentale et internationale dans la lutte contre la désertification.

Enfin, il me semble important d’encourager l’échange d’expériences sur les meilleures pratiques, par exemple en matière de gestion des terres et de vulgarisation de variétés agricoles adaptées à nos besoins et à nos écosystèmes.

Là également, des expériences comme le plan Maroc Vert pourraient être utiles. Je vous remercie.